Notre avenir sur terre : ayons le courage de la vérité
Quel est notre avenir sur terre et celui de nos enfants ? Réchauffement climatique, sur-population, sur-consommation… je sais qu’on peut avoir envie de lever les yeux au ciel… Parce qu’on a du mal à réaliser et se sentir directement concerné.
Mais si j’écris aujourd’hui c’est parce que, enfin, un documentaire a su trouver les mots et les exemples concrets pour que je regarde la vérité en face. Ce documentaire, c’est Legacy de Yann Arthus Bertrand.
Mon malaise grandit ainsi ma prise de conscience. Je ne suis pas là pour faire des leçons et j’ai beaucoup d’efforts à faire au quotidien, même si j’essaie de faire ma part.
J’en regarde beaucoup des documentaires…
Mais celui-ci a été comme la cerise sur le gâteau, celui qui me donné envie d’agir, plus que jamais.
« Ayons le courage de la vérité »
Ayons ce courage. Tu n’as pas envie de déprimer ou mal dormir ?
Alors tu évites ce genre de documentaire ? Ça arrive à tout le monde, ça m’est arrivé.
Mais ayons le courage de nous confronter pour de bon à la réalité.
On devrait être préoccupés chaque jour par la situation.
Parce qu’on doit agir, tous à notre échelle, pour préserver la vie qu’on aime tant.
On va droit dans le mur et on y envoie nos enfants, en fermant les yeux.
Je veux te partager l’essentiel, ce qui m’a boulversé et ce que nous devons retenir. Je veux te parler SIMPLE et CONCRET. Je veux parler à chacun de vous.
SURPOPULATION ET CROISSANCE INFINIE DANS UN MONDE LIMITÉ
Nous les hommes, si intelligents, avons depuis des années su tirer profit de notre environnement pour subvenir à nos besoins : on a apprivoisé des animaux pour chasser et se déplacer plus efficacement. Ces animaux nous ont aussi aidé à cultiver la terre et améliorer nos rendements. On est très intelligent…
Sauf qu’on a jamais cessé d’en vouloir plus. Le troque, puis le commerce sont apparus, nous permettant de nourrir plus de populations, améliorer encore nos rendements. Mais cette croissance, n’a jamais cessée.
Nous sommes aujourd’hui plus de 7,5 milliards d’hommes sur Terre. Chaque seconde, nous sommes 5 de plus.
EN ENVIRON 50 ANS, ON A DÉJÀ DÉTRUIT 70% DU VIVANT SUR TERRE
70% du vivant, détruit par nos activités. « Nous sommes en train de supprimer tout ce qui n’est pas humain sur cette Terre »
Trêve de mot, mais des exemples concrets :
La Californie loue des abeilles chaque année
La Californie produit 80% de la production mondiale d’amandes. Cela nécessite non seulement une irrigation colossale (comme c’est la cas pour la culture des avocats au Mexique et toutes nos agricultures massives) mais, accrochez vous bien : la Californie n’a pas assez d’abeilles pour permettre une telle production. Chaque année, elle loue des abeilles venues par camions, pour polloniser ces champs gigantesques. Avec les quantités de pesticides déployés, vous imaginez bien que la plupart ne survivront pas.
Mais ce n’est pas grave, on en louera d’autres l’année prochaine…
@lexpress @epfl.ch
Dubaï, la ville du désert, exporte le sable Australien pour construire sa ville
Vous connaissez Dubaï et ses buildings gigantesques ? Quand la ville a voulu construire « The World », elle a importé 500 millions de tonnes de sable d’Australie. « Ironique », pour une ville du désert. Une démesure parmi tant d’autres. On construit, sans cesse. Parce qu’on se multiplie et qu’on en veut toujours plus. C’est comme si on dépendait de cette croissance infinie, mais en définitive, n’est-ce pas elle qui dépend de nous ? On est les seuls à pouvoir la ralentir.
@W. Pattyn @Hammad I Mohammed
Des immeubles pour élever des cochons
On a tous entendu parler des scandales liés aux abattoirs et la façon dont nous traitons les animaux. Comme des citrons à presser mais ô grand jamais comme des êtres VIVANTS.
Est-ce qu’on parle des élevages de cochons en Chine ? Avez-vous déjà vu ces beaux immeubles blancs, tout propres, mais si sales à l’intérieur. Des ferme-immeubles, de l’agriculture hors sol ! Des milliers de cochons, qui ne verront même jamais la lumière du jour… Comment ça peut être réel ?
@agriavis
La façon dont nous exploitons les animaux n’est pas sans conséquences, regardez la pandémie actuelle.
On pourrait s’attendre à des pandémies de ce type tous les dix ans selon les experts. Voilà vers quoi on se dirige.
« En déforestant, capturant et vendant des animaux sauvages, l’Homme a créé le cocktail parfait pour l’émergence de nouvelles pandémies. Le VIH, Ebola, la grippe aviaire et maintenant la COVID-19. Toutes ces pandémies proviennent de virus présents dans les animaux sauvages et qui se sont adaptés à l’homme« .
Yann Arthus-Bertrand
L’élevage en général est responsable d’au moins 14 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. « La souffrance animale est là, les vaches vont à l’abattoir au bout de 3 ou 4 ans alors qu’elles peuvent vivent jusqu’à 20 ans ».
ON PUISE LES RESSOURCES DE LA TERRE, SANS LIMITES
La découverte des énergies fossiles
Il y a 50 ans, on a découvert les énergies fossiles. Une nouvelle ressource qu’on va surexploiter et qui va changer notre condition sur terre.
Alors, oui, c’est fabuleux et on ne va pas se plaindre de pouvoir rouler en voiture, chauffer nos maisons, prendre l’avion etc…
Sauf qu’au lieu de l’utiliser modérément on a flambé ! Et comme on est toujours plus nombreux, que les énergies fossiles sont la richesse du monde et les lobbys toujours plus forts, on flambe et on flambe encore.
On a construit des machines de guerre, inimaginables il y a quelques années, pour puiser dans les entrailles de la terre.
@multinationales-org @planete-energie @novethic
Les énergies renouvelables n’ont rien remplacé
Tout n’est pas négatif et ces 10 dernières années on a vu arriver des énergies renouvelables : des champs de panneaux solaires et d’éoliennes ont fleuri ! On pourrait se dire que les choses changent ! Le problème c’est que JAMAIS ça n’a remplacé une partie de nos énergies fossiles pour les faire diminuer… Elles s’y sont tout simplement ajoutées.
@parisien.fr @Shutterstock
Écosystème en danger
La biodiversité, les mécanismes naturels qui nos rendent la vie possible sur la terre sont en train de mourir. Notre fameux effet de serre, celui qui permet de maintenir la température idéale pour nous sur terre, se surchauffe. 1 ou 2 degrés supplémentaires ça change quoi pour nous ? Rien ? Pensez à la fièvre, 4 degrés de plus et on meurt.
Les effets sont dramatiques et le seront de plus en plus. Fonte des glaciers, fonte du Permafrost, ce sol gelé dont les gazes rejetés sont bien pires que le CO2, sans oublier les virus inconnus qu’il contient. Une véritable réaction en chaine amorcée…
Les réfugiés climatiques ne vont cesser de croitre et on doit s’attendre à des flux migratoires considérables dans les année à venir.
@MichaelMelford @yuanGeng
LES FINANCES DOMINENT LA TERRE ET LE VIVANT
Vous comprenez bien que tout est lié et que nous sommes au coeur de tout ! Surpopulation, agriculture de masse, surconsommation, fin des ressources, dérèglement de notre écosystème, dérèglement climatique, mort du vivant, alimentation industrielle, pandémies, mortalité.
Nos systèmes financiers, les banques, enrichissent les acteurs et lobbys qui participent à tout ça. Notre économie mondiale va à l’encontre d’une vie durable sur terre.
« il ne peut pas y avoir de croissance infinie, dans un monde limité »
Yann ARTHUS-BERTRAND
QU’EST-CE QU’ON PEUT FAIRE ?
Le vivant s’éteint mais nous ne pourrons pas continuer à vivre sans lui…
Les conséquences, directes ou indirectes ne cessent de s’intensifier.
L’été dernier, la Californie a été ravagée par des incendies gigantesques. C’est « au moins 300 000 personnes qui ont dû fuir les feux en Californie, ce sont des réfugiés climatiques. » Ces flux migratoires ne vont cesser de s’intensifier.
Pour éviter que nos vies ressemblent à ces images dignes d’une fiction, il y a des actions simples. Elles peuvent paraître insuffisantes mais elles sont pourtant fondamentales. Si on s’y met TOUS, on peut espérer changer un peu les choses…
Avant tout, on doit arrêter de penser à notre confort immédiat (quand on a connu que lui…) et réduire au maximum notre empreinte carbone.
– Arrêter, limiter considérablement la consommation de viandes industrielles
– Consommer le plus possible bio, local, de saison
– Privilégier autant que possible les transports durables vélo, les transports en communs.
– Limiter la consommation d’eau
– Recycler et limiter ses déchets
– Investir dans des compagnies respectueuses de l’environnement
– Se mobiliser ! pour changer l’inaction politique
– Et certainement bien d’autres…
Essayons, faisons-le !
« Agir rend heureux »
Il y a encore 1 million de choses dont j’aurais pu parler… et tout autant dont je n’ai pas connaissance.
Je veux partager les infos qui me semblent essentielles au plus grand nombre et vous encourager à regarder ce film Legacy de Yann Arthus-Bertrand que je trouve incroyablement juste.
Agissons tous à notre échelle, selon nos possibilités. Mais agissons.
Maudits-Pancakes.
Sources et ressources :
Abeilles et amandiers de Californie
Les abeilles au secours des Amandes
Importation de sable Australien à Dubaï
Élevage de cochons en Chine
Le Permafrost et la situation actuelle :
pffiouuu coup de blues du matin !
J’essaie aussi de changer mes habitudes face à tout ça, mais c’est toujours dur de le lire et d’en apprendre encore plus…
en tout cas merci de le partager ici pour peut-être toucher certains lecteurs au passage. Très bien écrit en tout cas 🙂
Très bon article et analyse que je partage. Je lis ce genre d’article depuis des années, mais le changement est trop lent.
Chacun son rythme ? Non. La planète ne peut plus attendre.
On accuse souvent Dubai, la Chine, le voisin, c’est vrai qu’ils détruisent la planète. Mais dire que c’est eux, c’est se déresponsabiliser.
J’aimerais voir dans cet article un témoignage inspirant et engagé. L’état des lieux, tout le monde est déjà au courant. Mais le problème de tous n’est finalement le problème de personne.
Il faut des actions individuelles, et un peu de militantisme pour ouvrir les yeux des gens.
Tenir ce genre de discours avec une belle maison individuelle, des belles voitures dans le garage, et de la viande dans le frigo, ça n’aide pas la planète.
Alors, concrètement « on » fait quoi ? Qu’est ce qu’on arrête ? Qu’est ce qu’on tolère ?
Ça ne serait pas correct de ne pas répondre à ma propre question, donc personnellement, mes choix ont été d’arrêter tous les produits d’origine animale, complètement. De ne me déplacer qu’en vélo, ou en transport en commun. D’abonner mon logement à un fournisseur d’énergie verte. D’utiliser un composteur et de boycotter les produits sur emballés de plastique.
Ce que je tolère : de prendre l’avion une fois par an pour prendre des vacances. Mais quand même pas à l’autre bout du monde, je suis en france et je reste en Europe.